jueves, 6 de abril de 2017

Se discute en el Consejo de Seguridad de la ONU un ataque con armas químicas en el noroeste de Siria, una zona controlada por los rebeldes


Siria: Washington amenaza con una acción unilateral en caso de fracaso en la ONU
 
Estados Unidos tomará medidas unilaterales en Siria si la ONU no llega responder sobre el presunto ataque químico que provocó 72 muertos, entre ellos 20 niños, previno el miércoles la embajadora norteamericana ante la ONU Nikki Haley.
"Cuando las Naciones Unidas fracasan constantemente en su misión de acción colectiva, hay momentos en la vida de los Estados donde estamos obligados a actuar nosotros mismos", sentenció Nikki Haley, durante una reunión de urgencia del Consejo de Seguridad sobre el ataque contra Khan Cheikhoun, pequeña ciudad de la provincia rebelde de Idlib, en el noroeste de Siria.
Nikki Haley sin embargo se guardó explicitar lo que ella entendía por una acción unilateral, pero se trata de una de las declaraciones más fuertes de Estados Unidos desde hace tiempo sobre el conflicto sirio.
La administración de Barack Obama siempre rechazó actuar militarmente de manera unilateral, privilegiando la vía de las resoluciones de la ONU contra el régimen sirio y de una coalición internacional contra los jihadistas. Siempre favoreció la búsqueda de una solución política al conflicto en Siria y no militar.
La administración de Donald Trump tiene aún dificultades para presentar una estrategia clara sobre la mejor manera de poner fin al conflicto.
El Consejo de Seguridad de la ONU estaba reunido de urgencia el miércoles para debatir este presunto ataque químico que dejó un saldo de 72 muertos la víspera en Siria.
Al inicio de la reunión, Nikki Haley fustigó a Rusia por no calmar a su aliado sirio, el día después de un presunto ataque químico que provocó 72 muertos, entre ellos 20 niños.
“¿Cuántos niños deben morir aún antes de que Rusia se preocupe?", lanzó la embajadora norteamericana, que se hizo notar estos últimos días por tomas de posición categóricas sobre la política exterior norteamericana comparada con el muy discreto secretario de Estado Rex Tillerson.
"Si Rusia tiene la influencia que dice tener en Siria, hace falta que la utilice”, criticó la representante norteamericana esgrimiendo delante del Consejo de Seguridad lo que ella presentó como dos fotos de víctimas del presunto ataque químico del martes.
También exigió a Moscú “poner fin a estos actos atroces”".
"Mire estas fotos", imploró Nikki Haley.
Pero Rusia juzgó “inaceptable” tal cual se presentó el proyecto de resolución firmado por Estados Unidos, Francia y el Reino Unido condenando este ataque, una nueva muestra de las divisiones entre los occidentales y Moscú sobre el asunto sirio.
El embajador adjunto de Rusia, Vladimir Safronkov, juzgó que la resolución había sido preparada a las apuradas y no era útil, pero aceptó una eventual “investigación objetiva”.

Fuente: AFP 05.04.2017



Syrie: Washington menace d'une action unilatérale en cas d'échec à l'ONU
 
Les Etats-Unis prendront des mesures unilatérales en Syrie si l'ONU ne parvient pas à répondre à l'attaque chimique présumée qui a fait 72 morts, dont 20 enfants, a prévenu mercredi l'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley.
"Quand les Nations unies échouent constamment dans leur mission d'action collective, il y a des moments dans la vie des Etats où nous sommes obligés d'agir nous-mêmes", a martelé Mme Haley, lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur l'attaque contre Khan Cheikhoun, petite ville de la province rebelle d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie.
Mme Haley s'est cependant bien gardée d'expliciter ce qu'elle entendait par une action unilatérale, même s'il s'agit là d'une des déclarations les plus fortes des Etats-Unis depuis longtemps sur le conflit syrien.
L'administration de Barack Obama s'était toujours refusée à agir militairement de manière unilatérale, privilégiant la voie des résolutions de l'ONU contre le régime syrien et une coalition internationale contre les jihadistes. Elle a toujours favorisé la recherche d'une solution politique au conflit en Syrie et non militaire.
L'administration de Donald Trump peine encore à présenter une stratégie claire sur la meilleure manière de mettre fin au conflit.
Le Conseil de sécurité de l'ONU était réuni mercredi en urgence pour débattre de cette attaque chimique présumée ayant fait 72 morts la veille en Syrie.
Au début de la réunion, Mme Haley a fustigé la Russie pour n'avoir pas su tempérer son allié syrien, au lendemain d'une attaque chimique présumée qui a fait 72 morts, dont 20 enfants.
"Combien d'enfants devront encore mourir avant que la Russie ne s'en soucie ?", a lancé l'ambassadrice américaine, qui se fait remarquer ces derniers jours par des prises de positions tranchées sur la politique étrangère américaine par rapport au très discret secrétaire d'Etat Rex Tillerson.
"Si la Russie a l'influence qu'elle prétend avoir en Syrie, il faut qu'elle s'en serve", a tonné la représentante américaine en brandissant devant le Conseil de sécurité ce qu'elle a présenté comme étant deux photos de victimes de l'attaque chimique présumée de mardi.
Elle a encore demandé à Moscou de "mettre un terme à ces actes atroces".
"Regardez ces photos", a imploré Mme Haley.
Mais la Russie a jugé "inacceptable" en l'état le projet de résolution présenté par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni condamnant cette attaque, une nouvelle illustration des divisions entre Occidentaux et Moscou sur le dossier syrien.
L'ambassadeur adjoint pour la Russie, Vladimir Safronkov, a jugé que la résolution avait été préparée à la hâte et n'était pas utile, mais il a accepté une éventuelle "enquête objective".

AFP 05.04.2017