sábado, 18 de febrero de 2017

No se alcanzaron acuerdos concretos en la cumbre de Astana para terminar con la guerra civil en Siria, y próximamente se llevarán a cabo discusiones en Ginebra bajo la égida de la ONU


Fin de las discusiones sobre Siria en Astana, sin progresos

Las discusiones en Astana entre emisarios de Bachar al-Assad y rebeldes sirios terminaron sin grandes avances, los “padrinos” ruso, turco e iraní del encuentro se pusieron simplemente de acuerdo sobre un mecanismo de vigilancia del cese del fuego.
Las delegaciones de los rebeldes y del gobierno sirio no se encontraron cara a cara y no se llegó a ninguna declaración conjunta en la reunión final de 40 minutos que incluyó a todos los participantes.
Un único pequeño avance, Teherán, Ankara y Moscú proseguirán con sus esfuerzos en favor de un mecanismo destinado a consolidar el frágil cese del fuego en vigor desde el 30 de diciembre en Siria, creando un grupo común de seguimiento y observación de la tregua.
Estas negociaciones son el preludio de discusiones sobre Siria previstas para el 23 de febrero en Ginebra bajo la égida de la ONU.
Las dos partes sin embargo tiene “mucho en común” a pesar de los “desacuerdos”, aseguró el jefe de la delegación rusa, Alexandre Lavrentiev.
Según el representante del Kremlin para Siria, “la cuestión del cese del fuego está en tren de ser resuelta” y la esperanza de resolver “cuestiones políticas" se mantiene.
Mohammad Alluche, uno de los representantes rebeldes, reconoció que este encuentro no “desembocó en nada concreto” afirmando haber recibido promesas de Moscú concernientes a “la detención de los bombardeos sobre los territorios controlados por los rebeldes".
Rusia también prometió ayudar con la liberación de prisioneros rebeldes y la implementación de un “programa” para detener el asedio de localidades controladas por los rebeldes en una zona cercana a Damasco, agregó.
"El encuentro de Astana mostró el camino hacia la próxima conferencia de Ginebra", estimó por su parte el principal negociador del régimen sirio, Bachar al-Jaafari, culpando a los rebeldes y a Turquía, su principal apoyo, por el fracaso de las discusiones.
El vice-ministro iraní de Asuntos extranjeros Hossein Jaberi Ansari, que dirige la delegación de su país, reconoció que las dos partes “están en el inicio de un camino difícil".
Estas discusiones en la capital de Kazajtán son continuación de una primera ronda de negociaciones, el mes pasado, entre representantes del gobierno y grupos rebeldes sirios. Discusiones que terminaron sin grandes avances políticos para resolver un conflicto que provocó más de 310.000 muertos desde 2011.
"Ahora, es exactamente el mejor momento para multiplicar los esfuerzos con vistas a normalizar el proceso político en Siria", declaró ante estas negociaciones el emisario de la ONU para Siria Staffan de Mistura, citado por la agencia TASS, durante un encuentro en Moscú con el jefe de la diplomacia rusa Sergueï Lavrov.
Él ha reiterado el “apoyo” de la ONU a estas discusiones donde las Naciones Unidas han estado representados por un “equipo técnico”.
Más tarde durante la jornada, de Mistura se reunió con el ministro de Defensa ruso, Sergueï Choïgou, que dijo esperar que las negociaciones en Astana permitan trazar un plan donde serán marcadas todas las zonas controladas por la oposición moderada y los militantes jihadistas.
"Es particularmente importante definir las zonas donde se encuentran los terroristas del grupo Estado Islámico (EI) y del Frente Al-Nosra contra los cuales continuaremos la lucha en conjunto con la oposición moderada y nuestros aliados, Turquía e Irán", señaló Serguei Choïgou.

Fuente: La Croix y AFP 16/02/2017



Fin des discussions sur la Syrie à Astana, pas de progrès

Des discussions à Astana entre émissaires de Bachar al-Assad et rebelles syriens se sont terminées sans percée majeure, les "parrains" russe, turc et iranien de la rencontre se mettant simplement d'accord sur un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu.
Les délégations des rebelles et du gouvernement syrien ne se sont pas rencontrées face à face et aucune déclaration commune n'a conclu la rencontre finale de 40 minutes incluant tous les participants.
Seul avancée mineure, Téhéran, Ankara et Moscou ont poursuivi leurs efforts en faveur d'un mécanisme destiné à consolider le fragile cessez-le-feu en vigueur depuis le 30 décembre en Syrie, en créant un groupe commun de suivi et d'observation de la trêve.
Ces négociations viennent en prélude à des discussions sur la Syrie prévues le 23 février à Genève sous l'égide de l'ONU.
Les deux camps ont pourtant "beaucoup en commun" malgré des "désaccords", a assuré le chef de la délégation russe, Alexandre Lavrentiev.
Selon le représentant du Kremlin pour la Syrie, "la question du cessez-le-feu est en train d'être résolue" et l'espoir de résoudre des "questions politiques" demeure.
Mohammad Allouche, l'un des représentants rebelles, a reconnu que cette rencontre n'avait "débouché sur rien de concret" tout en affirmant avoir reçu des promesses de Moscou concernant "l'arrêt des bombardements sur les territoires tenus par les rebelles".
La Russie a aussi promis d'aider à la libération de prisonniers rebelles et à la mise en place d'un "programme" pour arrêter le siège de localités contrôlées par les rebelles dans une zone proche de Damas, a-t-il ajouté.
"La rencontre d'Astana a montré la voie vers la prochaine conférence de Genève", a de son côté estimé le principal négociateur du régime syrien, Bachar al-Jaafari, blâmant les rebelles et la Turquie, leur principal soutien, pour l'échec de ces discussions.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Jaberi Ansari, qui menait la délégation de son pays, a reconnu que les deux camps "sont au début d'un chemin difficile".
Ces discussions dans la capitale du Kazakhstan suivent un premier round de négociations, le mois dernier, entre des représentants du gouvernement et des groupes rebelles syriens. Il s'était déjà achevé sans avancée politique majeure pour résoudre un conflit qui a fait plus de 310.000 morts depuis 2011.
"Maintenant, c'est exactement le bon moment pour multiplier les efforts en vue de normaliser le processus politique en Syrie", a déclaré avant ces négociations l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura, cité par l'agence TASS, lors d'une rencontre à Moscou avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
Il a réitéré le "soutien" de l'ONU à ces discussions où les Nations unies ont été représentées par une "équipe technique".
Plus tard dans la journée, M. de Mistura s'est entretenu avec le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, qui a dit espérer que les négociations à Astana permettent de tracer un plan où seront marquées toutes les zones contrôlées par l'opposition modérée et les militants jihadistes.
"Il est particulièrement important de définir les zones où se trouvent les terroristes du groupe Etat islamique (EI) et du Front Al-Nosra contre lesquels nous allons poursuivre la lutte ensemble avec l'opposition modérée et nos alliés -- la Turquie et l'Iran", a souligné M. Choïgou.

La Croix et AFP 16/02/2017