lunes, 21 de noviembre de 2016

El este de la ciudad de Alepo, en manos de los rebeldes, a punto de colapsar por los sistemáticos bombardeos del régimen sirio


Siria: bombardeado por Damasco, el este de Alepo al borde del colapso

El riesgo es el de una nueva “catástrofe humanitaria”. Al este de Alepo, sector rebelde de esta ciudad siria sumida en bombardeos mortíferos del régimen de Bachar al-Assad, “el tiempo se acaba”, según el emisario de la ONU para Siria. Staffan de Mistura menciona el domingo una “carrera contrarreloj”. “De aquí a Navidad, en razón de la intensificación de las operaciones militares, veremos un colapso (...) de lo que queda de Alepo-Este”, advirtió después de haberse reunido con el jefe de la diplomacia siria, “y ustedes podrían tener 200.000 personas huyendo hacia Turquía”.
Fuentes en el terreno daban parte estos últimos días del “creciente temor” a que haya “una aceleración de las actividades militares en lugar de iniciativas humanitarias o políticas. El enviado especial de la ONU, que recordó “la indignación internacional” concerniente a estos bombardeos, confirmó el rechazo de Damasco de reconocer una “administración autónoma” rebelde en Alepo-Este, una de las proposiciones del enviado de la ONU.
Desde el martes, un diluvio de cohetes, obuses y barriles explosivos provocó al menos la muerte de 107 civiles identificados, entre ellos 17 niños, en Alepo-Este, según el Observatorio sirio de derechos humanos (OSDH). Damasco parece determinado a recobrar cueste lo que cueste esta parte de Alepo que no controla desde 2012. La ciudad es el principal frente de conflicto que ha provocado más de 300.000 muertos desde 2011.

Fuente: Le Parisien 20 de noviembre de 2016



Syrie: pilonné par Damas, l'est d'Alep au bord de l'effondrement

Le risque est celui d'une nouvelle «catastrophe humanitaire». À l'est d'Alep, secteur rebelle de cette ville syrienne soumise aux bombardements meurtriers du régime de Bachar al-Assad, «le temps est compté», selon l'émissaire de l'ONU pour la Syrie. Staffan de Mistura évoquait dimanche une «course contre la montre». «D'ici Noël, en raison de l'intensification des opérations militaires, on verra un écroulement (...) de ce qui reste à Alep-Est», a-t-il mis en garde après avoir rencontré le chef de la diplomatie syrienne, «et vous pourriez avoir 200 000 personnes fuyant vers la Turquie».
Des sources sur le terrain feraient part ces derniers jours de la «crainte grandissante» qu'il y ait «une accélération des activités militaires au lieu des initiatives humanitaires ou politiques». L'envoyé spécial de l'ONU, qui a rappelé «l'indignation internationale» concernant ces bombardements, a confirmé le refus de Damas de reconnaître une «administration autonome» rebelle à Alep-Est, une des propositions de l'envoyé de l'ONU.
Depuis mardi, un déluge de roquettes, d'obus et de barils d'explosifs a provoqué la mort d'au moins 107 civils identifiés, dont 17 enfants, à Alep-Est, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Damas semble déterminé à reprendre coûte que coûte cette partie d'Alep qui lui échappe depuis 2012. La ville est le principal front du conflit qui a fait plus de 300 000 morts depuis 2011.

Le Parisien 20 novembre 2016