martes, 4 de octubre de 2016

Los jihadistas de Daech/EI resisten en el feudo simbólico de Dabiq en Siria, cercados por ofensivas de los rebeldes y de la coalición internacional


Los rebeldes sirios avanzan hacia Dabiq, ciudad simbólica para el EI

"Si las cosas pasan como está previsto, estaremos en Dabiq de aquí a 48 horas”, declara un comandante de la brigada "Sultan Mourad" del ESL.

Rebeldes sirios apoyados por Turquía y la coalición llevada adelante por Estados Unidos se aproximan a la ciudad de Dabiq, controlada por la organización Estado Islámico (EI) y a la cual le atribuye un valor simbólico.
Grupos del Ejército sirio libre (ESL) tomaron estos últimos días pueblos cercanos a Dabiq, en el nordeste de Alepo. Un comandante rebelde declaró que el objetivo era alcanzar Dabiq de aquí a 48 horas, señalando que el EI había minado la zona. "Si las cosas pasan como está previsto, estaremos en Dabiq de aquí a 48 horas", declaró Ahmed Osman, comandante de la brigada "Sultan Mourad" del ASL, en un registro de audio enviado a Reuters.
La coalición formada por Estados Unidos aporta su apoyo a los rebeldes en su avance “a algunos kilómetros del bastión debilitado” del EI en Dabiq, dijo por su parte Brett McGurk, enviado especial de Washington en la coalición, en su cuenta de Twitter.
Estados Unidos estima que la toma de Dabiq podría afectar la moral del EI en el momento donde se preparan ofensivas sobre Mosul, en Irak, y Raqqa, en Siria, las dos más grandes ciudades controladas por la organización, dijeron representantes de un país de la coalición.
La aviación turca atacó blancos del EI cerca de las localidades de Dabiq, Akhtarin y Turkman Barah, destruyendo nueve edificios, entre ellos un puesto de comando, posiciones de artillería y un depósito de municiones, precisó un comunicado del estado-mayor.

Minas antipersonales

El domingo, además, al menos 21 rebeldes murieron por la explosión de minas puestas por los jihadistas, indicó el OSDH. Estas pérdidas son las más importantes sufridas por las tropas participantes en la operación lanzada por Turquía en el norte de Siria desde su desencadenamiento el 24 de agosto, según la ONG. Además de los 21 muertos, varias decenas de hombres resultaron heridos, algunos seriamente, mientras intentaban asegurar el pueblo de Turkman Barah, cerca de Dabiq.
Los jihadistas abandonaron el pueblo el domingo después de haber diseminado numerosas minas antipersonales, precisó el director del OSDH, Rami Abdel Rahmane. Después de la explosión de varias de ellas, los rebeldes se redesplegaron fuera de Turkman Barah por seguridad.
La diseminación de un gran número de minas y bombas artesanales es una táctica de la guerrilla frecuentemente utilizada por los jihadistas cuando se deben retirar de una localidad o de un territorio conquistado en Siria o en Irak durante su vasta ofensiva de 2014.
Después de haber sido mucho tiempo acusada de complacencia con los jihadistas, Ankara lanzó el 24 de agosto una ofensiva militar en Siria, bautizada “Escudo del Eufrates”, para expulsar al EI pero también a las milicias kurdas de la frontera. Su principal éxito fue la recuperación de la localidad de Jarabulus, en el norte de la provincia de Alepo, y Ankara recientemente afirmó que numerosos sirios habían retornado a vivir allí.
La ciudad de Dabiq tiene una importancia más simbólica que estratégica. Una profecía del Islam efectivamente predice que la toma de Dabiq abrirá el camino para el ejército musulmán hacia Constantinopla, la antigua capital del Imperio cristiano de Oriente, actualmente Estambul. Dabiq tiene tanta importancia para el EI que es el título de su revista on line en inglés.

Fuente: OLJ y Agencias 03/10/2016



Les rebelles syriens avancent vers Dabiq, ville symbolique pour l'EI

"Si les choses se passent comme prévu, nous serons à Dabiq d'ici 48 heures", déclare un commandant de la brigade "Sultan Mourad" de l'ASL.

Des rebelles syriens appuyés par la Turquie et la coalition emmenée par les Etats-Unis se rapprochent de la ville de Dabiq, tenue par l'organisation Etat islamique (EI) et à laquelle celle-ci attribue une valeur symbolique.
Des groupes de l'Armée syrienne libre (ASL) ont pris ces derniers jours plusieurs villages proches de Dabiq, dans le nord-est d'Alep. Un commandant rebelle a déclaré que l'objectif était d'atteindre Dabiq d'ici 48 heures, tout en soulignant que l'EI avait miné la zone. "Si les choses se passent comme prévu, nous serons à Dabiq d'ici 48 heures", a déclaré Ahmed Osman, commandant de la brigade "Sultan Mourad" de l'ASL, dans un enregistrement audio adressé à Reuters.
La coalition formée par les Etats-Unis apporte un soutien aux rebelles dans leur avancée "à quelques kilomètres du bastion fragilisé" de l'EI à Dabiq, a dit de son côté Brett McGurk, envoyé spécial de Washington auprès de la coalition, sur Twitter.
Les Etats-Unis estiment que la prise de Dabiq pourrait entamer le moral de l'EI au moment où se préparent des offensives sur Mossoul, en Irak, et Raqqa, en Syrie, les deux plus grandes villes tenues par l'organisation, ont dit des représentants d'un pays de la coalition.
L'aviation turque a frappé des cibles de l'EI près des localités de Dabiq, Akhtarin et Turkman Barah, détruisant neuf bâtiments dont un poste de commandement, des positions d'artillerie et un dépôt de munitions, a précisé un communiqué de l'état-major.

Mines antipersonnel

Dimanche, au moins 21 rebelles avaient en outre été tués par l'explosion de mines posées par les jihadistes, a indiqué l'OSDH. Ces pertes sont les plus importantes subies par les troupes participant à l'opération lancée par la Turquie dans le nord de la Syrie depuis son déclenchement le 24 août, selon l'ONG. Outre les 21 morts, plusieurs dizaines d'hommes ont été blessés, certains sérieusement, alors qu'ils tentaient de sécuriser le village Turkman Barah, près de Dabiq.
Les jihadistes ont déserté le village dimanche après avoir disséminé de nombreuses mines antipersonnel, a précisé le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Après l'explosion de plusieurs d'entre elles, les rebelles se sont redéployés hors de Turkman Barah par sécurité.
L'éparpillement d'un grand nombre de mines et de bombes artisanales est une tactique de guérilla fréquemment utilisée par les jihadistes lorsqu'ils doivent se retirer d'une localité ou d'un territoire conquis en Syrie ou en Irak lors de leur vaste offensive en 2014.
Après avoir longtemps été accusé de complaisance avec les jihadistes, Ankara a lancé le 24 août une offensive militaire en Syrie, baptisée "Bouclier de l'Euphrate", pour chasser l'EI mais aussi les milices kurdes de la frontière. Son principal succès a été la reprise de la localité de Jarablous, dans le nord de la province d'Alep, et Ankara a récemment affirmé que de nombreux Syriens étaient revenus y vivre.
La ville de Dabiq a davantage une importance symbolique que stratégique. Une prophétie de l'islam prédit en effet que la prise de Dabiq ouvrira la voie pour l'armée musulmane vers Constantinople, l'ancienne capitale de l'Empire chrétien d'Orient, aujourd'hui Istanbul. Dabiq a tellement d'importance pour l'EI qu'il en a fait le titre de son magazine en ligne en anglais.

OLJ et Agences 03/10/2016