martes, 20 de septiembre de 2016

La tensa tregua acordada por Estados Unidos y Rusia en las zonas de combates en Siria culminó con un convoy de ayuda humanitaria alcanzado por un ataque aéreo


Un convoy humanitario alcanzado por incursiones en Siria, 20 muertos

Las incursiones aéreas el lunes a la noche al oeste de Alepo dañaron al menos 18 camiones cargados de ayuda humanitaria algunas horas después del anuncio de Damasco del "fin" de la tregua de los combates iniciada por Estados Unidos y Rusia. El martes 20 de septiembre, la Federación Internacional de la Cruz Roja y de la Medialuna Roja (FICR) informó sobre una veintena de muertos.
En total, al menos 32 civiles fueron asesinados en Alepo y su provincia durante “incursiones intensivas” en la noche del 19 de septiembre, indicó el Observatorio sirio de derechos humanos (OSDH).
Seis civiles, entre ellos un niño, fueron asesinados en la ciudad de Alepo, otros 22 en el oeste de la provincia, de los cuales 12 eran voluntarios de la Medialuna Roja y conductores de camiones de ayuda humanitaria alcanzados en Orum al-Koubra, por último, cuatro en el este de la provincia, precisó el OSDH en un comunicado, informando también de decenas de heridos.
La ONU indicó que al menos 18 camiones cargados de ayuda humanitaria había sido dañados por bombardeos al oeste de Alepo, pero no podía aún precisar un balance de las eventuales víctimas.

Vehículos de la ONU y de la Medialuna Roja siria

Estos camiones eran parte de un convoy de 31 vehículos de la ONU y de la Medialuna Roja siria que entregaría ayuda a 78.000 personas en Orum al-Koubra, precisó el portavoz de la ONU Stéphane Dujarric. "La situación en el terreno es muy caótica y estamos profundamente conmovidos por que misiones y trabajadores humanitarios tengan que sufrir nuevamente la brutalidad de este conflicto", declaró por su parte Ingy Sedky, portavoz del Comité Internacional de la Cruz Roja.
"Estamos completamente devastados por la muerte de tantas personas, incluyendo a uno de nuestros colegas, el director de nuestra rama local Omar Barakat", afirmó el presidente de la Medialuna Roja siria, Abdulrahman Attar, citado en el comunicado. "Era un miembro comprometido y corajudo de nuestra familia de personal dedicado y de voluntarios, trabajando sin descanso para aliviar los sufrimientos del pueblo sirio. Es totalmente inaceptable que nuestro personal y los voluntarios continúen pagando un precio elevado en razón de la continuación de los combates", agregó.
El secretario de Estado norteamericano John Kerry “reafirmó el principio según el cual hace falta garantizar a los trabajadores humanitarios imparciales un acceso sin obstáculos a los civiles atrapados en las zonas de conflicto". Durante estos años en guerra, 54 empleados y voluntarios de la Medialuna Roja siria perdieron la vida durante el ejercicio de sus funciones, según la FICR.
El jefe de la diplomacia francesa Jean-Marc Ayrault también condenó “con la mayor firmeza” las incursiones. "La destrucción de un convoy de ayuda humanitaria que se dirigía a Alepo ilustra la urgencia del cese de hostilidades en Siria”, agregó el ministro en una declaración en la apertura de una reunión de los países que apoyan a la oposición siria, al margen de la Asamblea general de la ONU.
La Oficina de coordinación de Asuntos humanitarios de la ONU (OCHA) pidió una “investigación” sobre este ataque ocurrido el lunes en la provincia de Alepo, mientras que la ONU y la Medialuna Roja siria disponían de todas las autorizaciones necesarias para trasladar la ayuda a 78.000 personas en Orum al-Koubra, explicó a los medios un portavoz de la OCHA, Jens Laerke.
"Según lo que nosotros sabemos del ataque de ayer, hubo una violación flagrante del derecho internacional humanitario, que es totalmente inaceptable”, declaró el martes 20 de septiembre el presidente del Comité Internacional de la Cruz Roja (CICR), Peter Maurer, citado en el comunicado.
Más tarde durante el mismo día, el ejército sirio desmintió que su aviación haya tomado como blanco un convoy humanitario el día anterior en la provincia septentrional de Alepo, indicó la agencia oficial Sana. "No tiene ninguna veracidad las informaciones de prensa según las cuales el ejército sirio tomó como blanco un convoy de ayuda humanitaria en la provincia de Alepo", afirma una fuente militar citada por la agencia.
Una información repetida por el ministerio de Defensa ruso afirma que ni la aviación rusa ni la aviación siria están detrás de las incursiones aéreas trágicas del 19 de septiembre. El Kremlin precedentemente había indicado que el ejército ruso realizaba una investigación sobre este incidente.

Fuente: Le Huffington Post y AFP 20/09/2016



Un convoi humanitaire touché par des raids en Syrie, 20 morts

Les raids lundi soir à l'ouest d'Alep ont endommagé au moins 18 camions chargés d'aide humanitaire quelques heures après l'annonce par Damas de la "fin" de la trêve des combats initiée par les Etats-Unis et la Russie. Mardi 20 septembre, la Fédération Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (FICR) a fait état d'une vingtaine de morts.
Au total, au moins 32 civils ont été tués à Alep et sa province lors de "raids intensifs" dans la soirée du 19 septembre, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Six civils, parmi lesquels un enfant, ont été tués dans la ville d'Alep, 22 autres dans l'ouest de la province, dont 12 bénévoles du Croissant rouge et conducteurs de camions d'aide humanitaire touchés à Orum al-Koubra, et quatre enfin dans l'est de la province, a précisé l'OSDH dans un communiqué, faisant aussi état de dizaines de blessés.
L'ONU a indiqué qu'au moins 18 camions chargés d'aide humanitaire avaient été endommagés par des bombardements à l'ouest d'Alep, mais n'était pas en mesure de fournir un bilan des éventuelles victimes.

Véhicules de l'ONU et du Croissant rouge syrien

Ces camions faisaient partie d'un convoi de 31 véhicules de l'ONU et du Croissant rouge syrien qui livrait de l'aide à 78.000 personnes à Orum al-Koubra, a précisé le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric. "La situation sur le terrain est très chaotique et nous sommes profondément choqués que des missions et des travailleurs humanitaires aient à souffrir de nouveau de la brutalité de ce conflit", a déclaré de son côté Ingy Sedky, porte-parole du Comité international de la Croix rouge.
"Nous sommes totalement effondrés par la mort de tant de personnes, y compris un de nos collègues, le directeur de notre branche locale, Omar Barakat", a affirmé le président du Croissant-Rouge syrien, Abdulrahman Attar, cité dans le communiqué. "C'était un membre engagé et courageux de notre famille de personnel dévoué et de volontaires, travaillant sans relâche pour alléger les souffrances du peuple syrien. Il est totalement inacceptable que notre personnel et les volontaires continuent de payer un prix élevé en raison de la poursuite des combats", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a lui "réaffirmé le principe selon lequel il faut garantir aux travailleurs humanitaires impartiaux un accès sans entrave aux civils pris au piège dans les zones de conflit". Durant ces années de guerre, 54 employés et volontaires du Croissant-Rouge syrien ont perdu la vie durant l'exercice de leurs fonctions, selon la FICR.
Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a également condamné "avec la plus grande fermeté" les raids. "La destruction d'un convoi d'aide humanitaire qui se rendait à Alep illustre l'urgence de la cessation des hostilités en Syrie", a ajouté le ministre dans une déclaration à l'ouverture d'une réunion des pays soutenant l'opposition syrienne, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.
Le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a demandé une "enquête" sur cette attaque survenue lundi dans la province d'Alep, alors que l'ONU et le Croissant-Rouge syrien disposaient de toutes les autorisations nécessaires pour acheminer l'aide à 78.000 personnes à Orum al-Koubra, a expliqué aux médias un porte-parole d'Ocha, Jens Laerke.
"D'après ce que nous savons de l'attaque d'hier, il y a eu une violation flagrante du droit international humanitaire, qui est totalement inacceptable", a déclaré mardi 20 septembre le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer, cité dans le communiqué.
Plus tard dans la journée, l'armée syrienne a démenti que son aviation ait visé un convoi humanitaire la veille dans la province septentrionale d'Alep, a indiqué l'agence officielle Sana. "Il n'existe aucune vérité dans les informations de presse selon lesquelles l'armée syrienne a pris pour cible un convoi d'aide humanitaire dans la province d'Alep", affirme une source militaire citée par l'agence.
Une information reprise par la ministère de russe de la Défense, qui affirme que ni l'aviation russe ni l'aviation syrienne ne sont à l'origine du raid aérien meurtrier du 19 septembre. Le Kremlin avait précédemment indiqué que l'armée russe menait l'enquête sur cet incident.

Le Huffington Post et AFP 20/09/2016