lunes, 26 de septiembre de 2016

La situación en Siria, particularmente en la ciudad de Alepo, es el tema urgente tratado por el Consejo de Seguridad de la ONU


El Consejo de Seguridad se reúne de urgencia por Siria mientras los combates recrudecen en Alepo

Mientras los combates cobran intensidad en Alepo desde el lanzamiento de una ofensiva militar del gobierno sirio contra los rebeldes hace algunos días, el Consejo de Seguridad de la ONU se reunió de urgencia el domingo para discutir los últimos acontecimientos en Siria.
El Enviado especial de la ONU para Siria, Staffan de Mistura, hizo una exposición de la situación delante de los miembros del Consejo.
“La semana pasada fue una de las peores en Siria en el curso de casi seis años de conflicto devastador”, dijo de Mistura. Recordó que el cese de hostilidades que ocurrió el 12 de septiembre, tres días después del acuerdo entre Rusia y Estados Unidos “verdaderamente había reducido la violencia”. Incluso Alepo observó una reducción de las operaciones militares”, señaló.
“Y luego, el 18 de septiembre, los ataques aéreos se reanudaron sobre la ciudad de Alepo”, agregó. “Y cuando el gobierno declaró unilateralmente el fin del cese de las hostilidades el 19 de septiembre, comenzamos a recibir informaciones sobre la utilización de las bombas barril y sobre ataques aéreos en el este de Alepo”.
A continuación, “vimos deteriorarse la situación en el este de Alepo que alcanzaron nuevos niveles de horror”, dijo el Enviado especial. “Mientras que el número de víctimas aumenta, los socorristas con muchas dificultades retiran gente de los escombros”.
“Mi pedido a este Consejo hoy es el siguiente: por favor, desarrollen una acción común para hacer respetar el cese de las hostilidades en Siria. Yo estoy convencido de que podemos cambiar el curso de los acontecimientos”, declaró de Mistura.
“Lo hemos probado más de una vez anteriormente. Hemos recorrido un largo camino hasta hoy para dejar que las pequeñas pero tangibles realizaciones del cese de hostilidades queden enterradas bajo el polvo de los escombros de Alepo”, agregó.
Desde el punto de vista humanitario, de Mistura pidió al Consejo de Seguridad obtener “un cese de la violencia y la protección de civiles y de infraestructuras civiles, treguas de 48 horas en los combates para asegurar que al menos la ONU y sus asociados puedan llegar al este de Alepo, sin condiciones previas del gobierno ni de la oposición, y obtener “evacuaciones médicas”.
Staffan de Mistura declaró que renunciará a su puesto porque “cualquier signo de dimisión enviaría la señal que la comunidad internacional abandona a los sirios”, agregó.
El sábado, el Secretario General de la ONU, Ban Ki-moon, se manifestó consternado por la escalada militar en la ciudad de Alepo.
El domingo, exhortó a “todos aquellos que están implicados en trabajar más duro para poner fin a esta pesadilla”. “El derecho internacional es claro: el uso sistemático y a ciegas de armas en zonas densamente pobladas es un crimen de guerra”, dijo durante una conferencia de prensa luego de un encuentro con dirigentes chipriotas.
El miércoles, durante una reunión precedente del Consejo de Seguridad consagrada a la situación en Siria, Ban Ki-moon había exhortado a los miembros del Consejo a usar toda su influencia para “sacar a los sirios del infierno en el cual están atrapados”.

Fuente: Centro de Noticias de la ONU 25 de septiembre de 2016



Le Conseil de sécurité réuni en urgence sur la Syrie alors que les combats font rage à Alep

Alors que les combats font rage à Alep depuis le lancement d'une offensive militaire par le gouvernement syrien contre les rebelles il y a quelques jours, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence dimanche pour discuter des derniers développements en Syrie.
L'Envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a fait un exposé de la situation devant les membres du Conseil.
“La semaine passée a été l'une des pires en Syrie au cours de près de six ans de conflit dévastateur”, a dit M. de Mistura. Il a rappelé que la cessation des hostilités qui est intervenue le 12 septembre, trois jours après l'accord entre la Russie et les Etats-Unis “avait vraiment réduit la violence”. “Même Alep a observé une réduction des opérations militaires”, a-t-il souligné.
“Et puis, le 18 septembre, les frappes aériennes ont repris sur la ville d'Alep”, a-t-il ajouté. “Et quand le gouvernement a déclaré unilatéralement la fin de la cessation des hostilités le 19 septembre, nous avons commencé à recevoir des informations sur l'utilisation de bombes baril et sur des frappes aériennes dans l'est d'Alep”.
Depuis, “nous avons vu la situation dans l'est d'Alep se détériorer pour atteindre des nouveaux sommets dans l'horreur”, a dit l'Envoyé spécial. “Alors que le nombre de victimes augmente, des secouristes ont du mal à retirer les gens des décombres”.
“Mon appel à ce Conseil aujourd'hui est le suivant : s'il vous plaît, développez une action commune pour faire respecter la cessation des hostilités en Syrie. Je suis toujours convaincu que nous pouvons changer le cours des événements”, a déclaré M. de Mistura.
“Nous l'avons prouvé plus d'une fois auparavant. Nous avons parcouru un long chemin à ce jour pour ne pas laisser les petites mais tangibles réalisations de la cessation des hostilités être enterrées sous la poussière des décombres d'Alep”, a-t-il ajouté.
D'un point de vue humanitaire, M. de Mistura a demandé au Conseil de sécurité d'obtenir "une cessation de la violence et la protection des civils et des infrastructures civiles; des trêves de 48 heures dans les combats pour assurer qu'au moins l'ONU et ses partenaires puissent atteindre l'est d'Alep, sans conditions préalables du gouvernement, ni de l'opposition; et d'obtenir "des évacuations médicales”.
M. de Mistura a déclaré qu'il ne démissionnerait pas de son poste car “tout signe de démission enverrait le signal que la communauté internationale abandonne les Syriens”. “Et nous n'abandonnerons pas les Syriens”, a-t-il ajouté.
Samedi, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit consterné par l'escalade militaire dans la ville d'Alep.
Dimanche, il a exhorté “tous ceux qui sont impliqués à travailler plus dur pour mettre fin à ce cauchemar”. “Le droit international est clair : l'usage systématique et aveugle d'armes dans des zones densément peuplées est un crime de guerre”, a-t-il dit lors d'un point de presse à l'issue d'une rencontre avec les dirigeants chypriotes.
Mercredi, lors d'une précédente réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation en Syrie, Ban Ki-moon avait exhorté les membres du Conseil à user de toute leur influence pour « sortir les Syriens de l'enfer dans lequel ils sont pris au piège ».

Centre d’Actualités de l’ONU 25 septembre 2016