jueves, 20 de marzo de 2014

Se cumple un nuevo aniversario de la invasión a Irak, y la violencia confesional no se detiene.


Las violencias provocan 37 muertos, 15 de ellos en Fallujah.

Al menos 37 personas fueron asesinadas ayer en Irak, mientras las autoridades se esfuerzan por detener esta nueva ola de violencias, la peor desde el 2008, que ya provocó más de 2.000 muertos este año. Estas violencias son alimentadas por el conflicto en la vecina Siria y por el descontento de la minoría sunnita, que se siente discriminada por las fuerzas de seguridad y las autoridades dominadas por los chiitas.
Los incidentes más mortíferos comenzaron en Fallujah poco después de la medianoche del martes al miércoles, y prosiguieron ayer en barrios del norte, del este y del sur de la ciudad, provocando 15 muertos y 40 heridos, según una fuente médica, que no pudo precisar cuántas personas fueron víctimas de los bombardeos y cuántos de los enfrentamientos. Los jefes tribales en la ciudad confirmaron estas informaciones.
Recordemos que los jihadistas de Daech (Estado islámico en Irak y el Levante - EIIL) y combatientes de tribus antigubernamentales tomaron a principios de enero el control de Fallujah, así como varios barrios de la ciudad vecina de Ramadi, capital de la provincia mayoritariamente sunnita de al-Anbar. Estas violencias se habían desencadenado por la decisión de las autoridades de desmantelar por la fuerza el 30 de diciembre un campo de manifestantes sunnitas antigubernamentales instalado desde hace casi un año en Ramadi. Las fuerzas de seguridad llegaron a recuperar el control de Ramadi, donde numerosos cuerpos no identificados fueron descubiertos luego de la partida de los jihadistas, pero la situación quedó en un callejón sin salida en Fallujah, a 60 km de Bagdad.
En el resto del país, los ataques le costaron la vida a 22 personas ayer, indicaron responsables de los servicios médicos y de seguridad. En el norte de la capital, en Ichaki, cuatro policías murieron y otros cuatro resultaron heridos al intentar inspeccionar un vehículo estacionado con un cadáver-bomba en el interior: cuando ellos abrieron la puerta, el cuerpo explotó. Un atentado con bomba y tiroteos en Bagdad y en sus alrededores provocaron doce muertos, mientras que los ataques en las provincias inestables de Nínive y Kirkuk dejaron seis muertos.
Expertos y diplomáticos pidieron al gobierno dominado por los chiitas que tienden la mano a la minoría sunnita, pero al aproximarse las elecciones del 30 de abril, los dirigentes, que no quieren dar la impresión de ser débiles, eligieron la firmeza.

Fuente: OLJ y AFP 20/03/2014



Les violences font 37 morts, dont 15 à Falloujah.

Au moins 37 personnes ont été tuées hier en Irak, alors que les autorités peinent à stopper cette nouvelle vague de violences, la pire depuis 2008, qui a déjà fait plus de 2.000 morts cette année. Ces violences sont alimentées par le conflit en Syrie voisine et par le mécontentement de la minorité sunnite, qui s'estime discriminée par les forces de sécurité et les autorités dominées par les chiites.
Les incidents les plus meurtriers ont débuté à Falloujah peu après minuit dans la nuit de mardi à mercredi, et se sont poursuivis hier dans des quartiers du nord, de l'est et du sud de la ville, faisant 15 morts et 40 blessés, selon une source médicale, qui n'a pu préciser combien de personnes ont été victimes des bombardements et combien des affrontements. Des chefs tribaux dans la ville ont confirmé ces informations.
Rappelons que des jihadistes de Daech (État islamique en Irak et au Levant – EIIL) et des combattants de tribus antigouvernementales ont pris début janvier le contrôle de Falloujah, ainsi que de certains quartiers de la ville voisine de Ramadi, chef-lieu de la province majoritairement sunnite d'al-Anbar. Ces violences avaient été déclenchées par la décision des autorités de démanteler par la force le 30 décembre un camp de protestataires sunnites antigouvernementaux installé depuis près d'un an à Ramadi. Les forces de sécurité sont parvenues à reprendre le contrôle de Ramadi, où de nombreux corps non identifiés ont été découverts après le départ des jihadistes, mais la situation est restée dans l'impasse à Falloujah, à 60 km de Bagdad.
Dans le reste du pays, des attaques ont coûté la vie à 22 personnes hier, ont indiqué des responsables des services médicaux et de sécurité. Au nord de la capitale, à Ichaki, quatre policiers ont été tués et quatre autres blessés en tentant d'inspecter un véhicule garé avec un cadavre piégé à l'intérieur: quand ils ont ouvert la porte, le corps a explosé. Un attentat à la bombe et des fusillades à Bagdad et dans ses environs ont fait douze morts, tandis que des attaques dans les provinces instables de Ninive et Kirkouk ont fait six morts.
Experts et diplomates ont appelé le gouvernement dominé par les chiites à tendre la main à la minorité sunnite, mais à l'approche des élections du 30 avril, les dirigeants, qui ne veulent pas donner l'impression d'être faibles, ont fait le choix de la fermeté.

OLJ et AFP 20/03/2014