lunes, 1 de julio de 2013

Esquirlas del caso del ex empleado de la NSA, se conocen otros detalles del sistema PRISM y las escuchas a la UE.


La Unión Europea monitoreada por la NSA.

A la defensiva luego de la revelación del programa PRISM, que consiste en monitorear [leer o escuchar] las comunicaciones a través de Internet con la ayuda de los gigantes norteamericanos del sector, el general Keith Alexander, que es al mismo tiempo director de la National Security Agency (NSA) y jefe del US Cyber Command, explicó que este dispositivo había permitido descubrir 42 complots y actualizar 12 casos donde los individuos escuchados habían dado apoyo material a proyectos terroristas.
Sólo que, las actividades de la NSA no se limitan únicamente a contraterrorismo. Hasta el presente, los comentarios que se suceden con respecto al programa PRISM por adherentes y detractores sólo hablan de la protección de la vida privada de los internautas. Otro aspecto quedó en la nebulosa, el del espionaje industrial, comercial y político. Sin dudas que se incrementará luego de nuevas revelaciones sobre las prácticas de la agencia de inteligencia norteamericana.
De este modo, según el semanario alemán Der Spiegel, que pudo acceder a documentos confidenciales que se llevó en su huida Edward Snowden, el ex consultor de la NSA que reveló la existencia del programa PRISM, la agencia de inteligencia norteamericana habría instalado material de escucha en las oficinas de la Unión Europea (UE), en Washington y en la representación diplomática de la ONU en Nueva York, que les permitió interceptar conversaciones telefónicas y acceder a los correos electrónicos de los diplomáticos europeos ubicados en una lista de “blancos a atacar”.
El semanario recuerda igualmente que “hace más de cinco años” se habían descubierto en el inmueble Justus Lipsius, es decir, la sede del Consejo Europeo en Bruselas, donde los gobiernos de los estados miembro de la UE disponen de oficinas desde donde es posible realizar comunicaciones protegidas [encriptadas], un sistema de escucha ubicada en la red telefónica y en Internet, y que retransmitía a una zona segura independiente utilizada por la NSA situada en el cuartel general de la OTAN en Mons, cerca de Bruselas.
De hecho, este asunto se remontaría al 2003, año donde la UE había dado parte del descubrimiento de tal sistema. Varias oficinas habían estado siendo escuchadas, entre ellas las de Francia y Alemania.

Fuente: OPEX 360 por Laurent Lagneau 30 de junio de 2013



L’Union européenne mise sur écoute par la NSA.

Mis sur la défensive après la révélation du programme PRISM, qui consiste à surveiller les communications par Internet avec le concours des géants américains du secteur, le général Keith Alexander, qui est à la fois directeur de la National Security Agency (NSA) et chef de l’US Cyber Command, a expliqué que ce dispositif avait permis de déjouer 42 complots déjoués et de mettre au jour 12 cas où des individus mis sur écoute avaient avaient fourni un soutien matériel à un projet terroriste.
Seulement, les activités de la NSA ne se limitent pas au contre-terrorisme. Et jusqu’à présent, les commentaires qui ont été faits au sujet du programme PRISM par les uns et les autres concernent pratiquement tous la protection de la vie privée des internautes. Un autre aspect n’a été que très peu soulevé : celui de l’espionnage industriel, commercial et politique. Sans doute qu’il en ira autrement après les nouvelles révélations sur les pratiques de l’agence de renseignement américaine.
Ainsi, selon l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, qui a pu avoir accès à des documents confidentiels emportés dans sa fuite par Edward Snowden, l’ancien consultant de la NSA ayant révélé l’existence du programme PRISM, l’agence de renseignement américaine aurait installé du matériel d’écoute dans les bureaux de l’Union européenne (UE), à Washington et de sa réprésentation diplomatique auprès de l’ONU à New York, ce qui lui aurait permis d’intercepter les conversations téléphoniques et d’accéder aux messageries électroniques des diplomates européens placés sur une liste de “cibles à attaquer”.
L’hebdomadaire rappelle également qu’il y a “plus de 5 ans”, il avait été découvert dans l’immeuble Justus Lipsius, c’est à dire le siège du Conseil européen à Bruxelles, où les gouvernements des Etats membres de l’UE disposent de bureaux d’où il est possible de passer des communications protégées, un système d’écoute placé sur le réseau téléphonique et Internet, lequel remontait à une zone sécurisée indépendante utilisée par la NSA et située au quartier général de l’Otan, à Mons, près de Bruxelles.
En fait, cette affaire remonterait à 2003, année où l’UE avait fait part de la découverte d’un tel système. Plusieurs bureaux avaient en effet mis sur écoute, dont ceux de la France et de l’Allemagne.

OPEX 360 par Laurent Lagneau 30 juin 2013